Vous avez déjà entendu parler de bilan de compétences et souhaiteriez en savoir un peu plus sur les modalités, à qui il s’adresse et dans quel cadre peut-on en réaliser un ?
Le bilan de compétences permet d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles, ses aptitudes, ses atouts et ses motivations en appui d’un projet d’évolution professionnelle et, le cas échéant, de formation.
En résumé, il permet de faire le point sur sa carrière, dans le but de définir un projet professionnel ou de valider un projet de formation.
Toute personne active, notamment :
Le bilan de compétences peut être à l’initiative du salarié ou de l’entreprise, ce qu’il faut retenir :
Si le bilan de compétences est à l’initiative du salarié : | Si le bilan de compétences est à l’initiative de l’entreprise : |
Si le salarié choisit de mobiliser ses droits de formation, et de le faire en dehors du temps de travail, il n’est pas tenu d’informer son employeur de la démarche. Si le salarié décide de faire son bilan de compétences sur son temps de travail, il doit demander l’accord préalable de l’employeur selon les règles propres à l’utilisation de ses droits de formation. Le salarié devra remplir certaines conditions en fonction de sa situation : Pour un salarié en CDI : il faut justifier de 5 années de salariat, consécutives ou non, dont 12 mois au sein de l’entreprise dans laquelle le salarié effectue la demande. À noter qu’un délai de franchise de 5 ans doit être respecté entre deux bilans ; Pour un salarié en CDD : il faut justifier de 24 mois de salariat, consécutifs ou non, au cours des 5 dernières années dont 4 mois, consécutifs ou non, au cours des 12 derniers mois. | Le bilan de compétences ne peut être réalisé qu’avec le consentement de l’employé. Il fait alors l’objet d’une convention tripartite signée par le salarié, l’employeur et l’organisme prestataire de bilan. La convention précise les objectifs, le contenu, les moyens, la durée, la période de réalisation, les modalités de réalisation, les modalités de remise des résultats détaillés et du document de synthèse ainsi que le prix et les modalités de règlement du bilan. Le salarié dispose d’un délai de 10 jours pour faire connaître son acceptation en restituant la convention qu’il aura signée, et son absence de réponse au terme de ce délai vaut refus. Ce refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement. Lorsque le bilan de compétence est réalisé sur le temps de travail, il est assimilé à l’exécution normale du contrat de travail. Le coût du bilan est à la charge de l’employeur, sauf dans les cas où les droits à la formation sont mobilisés ! |
Sources : moncompteformation.gouv.fr – travail-emploi.gouv.fr
Avec au programme, 3 phases (24 heures)
1/Phase préliminaire : Analyse du besoin du bénéficiaire, présentation de la méthode et la façon de travailler par le consultant, faire un planning prévisionnel sur 3 à 4 mois
2/ Phase d’investigation : Tests et questionnaires (11 heures de travail chez soi) et entretiens (6 fois 2 heures en présentiel) afin de mieux connaître ses besoins, ses valeurs, sa personnalité, ses forces, ses motivations et ses compétences.
Analyse des différentes possibilités d’évolution professionnelle. Enquête métiers et analyse du marché.
Définir un projet professionnel réaliste et réalisable
3/ Phase de conclusion : Une synthèse (1 heure en présentiel) écrite par le bénéficiaire reprenant le projet, les motivations pour ce projet .
Un seul objectif : permettre de construire un projet épanouissant, stimulant et réaliste.